Après 15 ans d’investissement dans l’immobilier français, Jérémy explique pourquoi il a décidé de changer de cap et d’explorer de nouvelles opportunités à l’étranger. Dans cet article, découvrez ses raisons et sa stratégie d’investissement actuelle

Mon aventure dans l’immobilier a débuté en 2011. J’ai commencé à investir principalement dans l’immobilier locatif, attiré par les promesses de rentabilité et de sécurité. Au fil des années, j’ai acquis plusieurs biens, développé mes compétences et affiné ma stratégie. Cependant, après 15 ans d’expérience, il est devenu évident que le marché immobilier français ne répond plus à mes attentes.

Mon expérience d’investissement en France

Investir en France a été une période d’apprentissage intense. J’ai découvert les nuances du marché, les différents types de biens, et surtout, j’ai compris l’importance de la fiscalité dans mes décisions d’investissement. Au début, je pensais que l’immobilier serait un refuge sûr, mais avec le temps, j’ai réalisé que les défis sont devenus de plus en plus nombreux.

Argument 1 : Manque de visibilité fiscale

La visibilité fiscale est cruciale pour tout investisseur. En France, cette visibilité s’estompait progressivement, rendant la gestion de mes investissements de plus en plus complexe. Les changements fréquents dans la législation fiscale, couplés à une incertitude politique, créant un environnement instable pour les investisseurs.

Les impôts sur les loyers, les plus-values et la taxe foncière augmentent sans cesse. Ces charges grèvent mes rendements et compliquent mes prévisions financières. Chaque année, je constate que mes charges fiscales prennent une part de plus en plus importante dans le calcul de ma rentabilité.

Argument 2 : La dette française et ses conséquences

La dette de la France, qui dépasse les 3000 milliards d’euros, est un sujet préoccupant. Avec un déficit atteignant 5,6 % du PIB, il est évident que des mesures devront être prises. Historiquement, les investisseurs immobiliers sont souvent les premiers visés lors des hausses d’impôts. Cette tendance ne semble pas près de changer.

Les intérêts de la dette représentent une charge énorme pour l’État, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances que les impôts augmentent. Les investisseurs doivent anticiper ces hausses potentielles, ce qui complique encore plus la visibilité fiscale.

Argument 3 : Les prix de l’immobilier résidentiel

Les prix de l’immobilier résidentiel en France ne baissent pas de manière significative. Malgré une hausse des taux d’intérêt, le marché reste étonnamment résilient. Les prévisions d’un crash immobilier se sont révélées erronées, et les prix continuent de stagner ou d’augmenter dans certaines régions.

Cela pose un problème pour les investisseurs à la recherche de bonnes affaires. Les coûts de construction, la disponibilité des terrains et l’augmentation des salaires rendent difficile l’accès à des rendements acceptables. En conséquence, même les projets atypiques ne garantissent pas le retour sur investissement souhaité.

Les défis du marché immobilier français

Le marché immobilier français est confronté à de nombreux défis. Parmi eux, la réglementation stricte en matière d’urbanisme limite l’accès à de nouveaux terrains. Cela entraîne une pression à la hausse sur les prix, rendant l’investissement encore plus difficile.

De plus, l’inflation des coûts des matériaux et de la main-d’œuvre impacte directement la rentabilité des projets. Les investisseurs doivent faire face à un environnement où les marges se réduisent, rendant le risque d’investissement plus élevé.

Ces défis, combinés à une fiscalité peu claire et à une dette nationale croissante, ont conduit à une reconsidération de mes stratégies d’investissement. J’ai choisi de me tourner vers des marchés plus stables et prévisibles, où je peux obtenir des rendements plus intéressants avec moins de risques.

Pourquoi privilégier l’immobilier étranger

Investir à l’étranger offre des opportunités que le marché français ne peut plus garantir. La visibilité fiscale, la stabilité économique, et des prix d’entrée attractifs sont autant d’arguments en faveur de l’immobilier étranger. En outre, des pays/villes comme Dubaï et Bali présentent un cadre juridique favorable aux investisseurs étrangers, ce qui facilite l’accès à des biens immobiliers sans les complexités administratives souvent rencontrées en France.

Les marchés étrangers, notamment ceux en croissance, attirent une population croissante et un tourisme en plein essor. Cela crée une demande accrue, ce qui est essentiel pour la valorisation des biens immobiliers. En choisissant d’investir à l’étranger, on peut non seulement diversifier son portefeuille, mais également bénéficier de rendements plus élevés.

Mes investissements à Dubaï

Dubaï se distingue par sa fiscalité attractive, notamment l’absence d’impôt sur le revenu et de taxe sur les plus-values. Cela permet de maximiser les rendements nets des investissements. En 2021, j’ai acquis un appartement dans cette ville dynamique, où la demande locative est soutenue par un afflux constant de nouveaux résidents et de touristes.

Le marché immobilier de Dubaï est en pleine expansion, soutenu par des projets ambitieux comme le plan de développement de Dubaï 2040. Cette initiative vise à transformer la ville en un centre économique et touristique de premier plan. En conséquence, la valeur des propriétés a tendance à augmenter, offrant un potentiel de plus-value intéressant.

En plus des avantages fiscaux, Dubaï propose également des modalités de financement flexibles. Les investisseurs peuvent bénéficier d’un effet de levier grâce à des prêts hypothécaires adaptés. Cela permet d’accéder à des biens de grande valeur tout en limitant l’apport initial de capital.

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Investissement à Bali : une autre perspective

Bali, quant à elle, offre une expérience d’investissement unique. J’ai commencé à investir dans l’immobilier à Bali en 2018, et depuis, les résultats ont été très prometteurs. J’ai acquis une villa qui génère un revenu net de 3 000 à 4 500 euros par mois, selon la saison. Ces rendements sont particulièrement attrayants, surtout en comparaison avec ceux du marché français.

Le marché balinais est en plein essor, soutenu par une forte demande touristique. Les prix de l’immobilier sont encore relativement bas par rapport à d’autres destinations, ce qui permet d’obtenir un bon rapport qualité-prix. Cependant, il est crucial de bien se renseigner sur les constructeurs et les emplacements, car la qualité peut varier considérablement.

Investir à Bali nécessite également une bonne compréhension des lois locales. Bien que l’acquisition de biens par des étrangers soit possible, il est conseillé de travailler avec des experts locaux pour naviguer dans les réglementations. Cela garantit que l’investissement soit sécurisé et conforme aux lois en vigueur.

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Diversification vers l’investissement mobilier

En parallèle de mes investissements immobiliers, je me tourne également vers l’investissement mobilier. Cela inclut des actions, des obligations et des produits structurés. Ces options offrent une liquidité que l’immobilier ne peut pas toujours garantir. De plus, elles permettent de diversifier davantage le portefeuille et de réduire le risque global.

Les produits structurés, en particulier, peuvent offrir des rendements intéressants tout en protégeant le capital. Ils sont conçus pour répondre à des objectifs d’investissement spécifiques et peuvent être adaptés en fonction du profil de risque de chaque investisseur. Je prévois de créer un contenu détaillé sur ce sujet pour ceux qui souhaitent explorer ces options.

Conclusion : Mon avis sur l’immobilier en France

Mon expérience d’investissement en France a été enrichissante, mais il est devenu clair que les conditions actuelles ne favorisent plus les rendements attractifs. La fiscalité complexe, la dette croissante et la stagnation des prix rendent l’investissement en France moins attrayant. En revanche, l’immobilier étranger, notamment à Dubaï et Bali, offre des perspectives prometteuses.

Il est important de rester informé et de s’adapter aux évolutions du marché. Chaque investisseur doit évaluer ses options en fonction de ses objectifs financiers et de sa tolérance au risque. Pour moi, la diversification et l’exploration de nouveaux marchés sont devenues des priorités. L’avenir de mes investissements s’oriente vers des horizons plus prometteurs.

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Jeremy